C.H.I Créteil-Création d'une unité de chirurgie générale et urologie

Maitre d'oeuvre :Edwige Dassonville Architectes & Associés

SHON : 1200m2



Descriptif du programme

Le service d’hébergement comprend la partie hébergement en rive des façades et une partie dédiée au personnel située au centre de l’unité. Au total, 20 chambres dont 17 chambres à 1 lit et 3 chambres à 2 lits, des locaux de soins, de logistique, et des bureaux médicaux composent le service.
Les passerelles en extension relient cette unité à un nouveau monte malade, un escalier extérieur neuf.


Parti architectural
Le Centre Hospitalier Intercommunal de Créteil a entrepris une série de travaux de construction, de réhabilitation et de remise en conformité entrainant des transformations avec relocalisations et créations de services au sein de son établissement.
Le projet a pour objet la création d’un service d’hébergement de chirurgie et d’urologie en lieu et place d’un ancien laboratoire au 3ème étage du bâtiment B.

Au droit de cette transformation se superposent un service de radiologie au R-1, la consultation ophtalmologie au RDC, un bloc opératoire au +1, des locaux techniques abritant des centrales d’air, en partie au +2, et des laboratoires au R+4. Le monte malade neuf dessert désormais au sous-sol la galerie existante reliant le bâtiment B au bâtiment G, ainsi que la radiologie. Au RDC il dessert les consultations ophtalmologie, et enfin, le niveau +3.

Afin d’assurer la liaison du futur service d’hébergement de chirurgie et d’urologie et le reste des services, une extension formant un ensemble de passerelles connectées à un monte malade et un escalier de secours extérieur de 2UP est créés.

Le bâtiment B est situé au cœur de la parcelle qu’occupe le Centre Hospitalier Intercommunal de Créteil. L’environnement proche est donc purement hospitalier et de même échelle. Compte tenu de l’implantation des bâtiments, chaque élément est relativement autonome. La zone étudiée est très construite et le végétal est dans cette partie majoritairement engazonné.
L’extension ne créé réellement une interaction qu’avec le bâtiment B. Le parti architectural du projet est de placé l’édicule du monte-malade et l’escalier extérieur le plus loin possible du nu du bâtiment existant afin de gêner le moins possible les locaux en façade avec vue.
Les passerelles sont les plus transparentes possibles dans le respect de la règlementation et l’escalier est volontairement traité en escalier extérieur afin de minimiser l’effet de masque sur le bâtiment existant. Elles sont prévues de largeurs suffisantes pour permettre le passage de brancards.
Les façades du bâtiment existant sont traitées en bardages métalliques verticaux blancs, l’extension est également traitée en métal mais de couleur et de texture différente afin d’assurer une cohérence avec le passé sans pour autant l’imiter.