Dans ce projet culturel à la Garenne-Colombes, nous continuons à faire et penser que la lumière et la mesure soient les 2 composantes concourantes pour créer l’ espace.
Les raies du soleil créent une variation qui transforme le béton, le cristallisant de l’état solide vers un halo lumineux.
Seule la neutralité apparente de ce matériau peut produire de tels effets de dématérialisation en s’illuminant.
Passant de la matière au lumineux, la paroi se met en scène et sa variation visible modifie la perception du lieu induisant des comportements, des attitudes, des sentiments différents selon les saisons et les heures. Cette sensation du temps implique calme et mesure.
L’autre dimension, celle du module créé par les desaffleurements lors du coulage du béton autoplaçant très liquide et fluide . Ce sont les éléments des composants des banches mises en place calepinés,
Ces lignes de module de 90 cm par 2,26m apparaissent dans la lumière
L’ombre marque l’échelle humaine.
Enfin pour conclure la tension superficielle du matériau et ses aptitudes constructives rendent la tension de la peau de surface encore plus prégnante.
Cette tension crée le mouvement, donc de l’espace.
Isabelle Richard + Frederic Schoeller – Pole culturel de la Garenne Colombes 2014
Mediatheque estaminet de Grenay (Pas de Calais)
Groupe scolaire - Epernon - 2018
Sedan pole culturel - place Calonne
