Maison individuelle NANTES

Architecte et Maître d'oeuvre: ASA GIMBERT
SHON : 359 m²
Le parti architectural de cette maison particulière s’inscrit dans la volonté d’associer l’habitat à son jardin tout en offrant une protection vis à vis de la rue. Le traitement de cette façade sur rue permet un dialogue avec l’environnement pavillonnaire de l’impasse.Un mur de béton plein à la découpe dynamique protège la maison des regards. Le traitement de cette paroi rappelle les constructions en enduit voisines et s’enrichit d’un motif de lignes obliques. Dans le vocabulaire des clôtures, une peau légère et translucide laisse apercevoir le patio et l’entrée. Le traitement en transparence met en valeur l’accès, par le patio végétalisé, à la maison. Cette entrée est magnifiée par le volume de cuivre couronnant la maison qui vient, en courbe légère, effleurer le hall. Traitée en éléments de bambous, la clôture et le patio dialoguent avec les jardinets présents devant les maisons avoisinantes et ajustent ainsi la construction à son environnement.Le volume général de la maison, avec des retraits successifs apporte une réponse courtoise face au voisinage en reculant à chaque niveau la façade et en atténuant ainsi les vues en vis-à-vis. Ces décalages donnent un volume dynamique et offre des espaces protégés en terrasse qui permettent une transition nuancée entre le bâti et l’extérieur.Sur le jardin l’architecture décline l’alliance de châssis vitrés et une peau bois jouant sur la transparence et la protection. Le système de panneaux de bois à clin permet de faire varier l’inclinaison de chaque élément et ainsi d’ajuster chaque lame en fonction des vues souhaitées ou de la protection vis-à-vis des rayonnements solaires. La variation tenue et subtile de ces lames met en œuvre une peau changeante et agréablement animée par l’ombre et la lumière. En son sommet la maison est couronnée, en attique, par un volume souple de cuivre. D’une tonalité sombre mais chaleureuse, celui-ci s’intègre dans le langage des toitures et des combles environnants. Sa forme courbe et ses percements très verticaux l’inscrive néanmoins dans un vocabulaire contemporain