Frépillon-usine de pompage
Description du projet
LES ENJEUX
Combiner la fonctionnalité d’une usine de pompage avec la préservation et la restauration des qualités naturelles du site afin de donner l’image d’une exploitation industrielle respectant l’environnement de façon exemplaire.
LES MOYENS
L’insertion dans le site :
Topographique :
Restaurer la pente naturelle ! Cette approche topographique de la parcelle nous permet de retrouver la ligne de crête. C’est autour de cette ligne que seront disposés les différents éléments de l’usine. En les enterrant partiellement sur cet axe, nous minimisons leur hauteur afin de mettre en valeur le paysage naturel de la forêt de Montmorency qui s’étage derrière dominant le site de la cote +108 ngf à +126 ngf.
Naturelle et paysagère :
_ emploi de matériaux naturels et plantés pour les élévations vues de l’usine et des réservoirs :
1) gabions de meulière plantés en partie supérieure,
2) treillage de bois formant bardage autour des réservoirs.
_ végétalisation de 95% de la parcelle par:
1) Réduction maximale de l’aire de circulation et de la surface des toitures des deux usines ( principale et secours) , le reste des constructions étant planté.
2) Plantation de prairies rustiques et d’arbres fruitiers rappelant le parcellaire des vergers de cette pente orientée sud-ouest des flancs de la forêt de Montmorency.
3) Couverture végétale des réservoirs à l’aide de Sédum pré cultivé.
4) Un « jardin humide » est disposé à l’emplacement de l’ancien réservoir n°1 dont on suppose que les restes de fondation retiendront plus longtemps les eaux de pluies.
Visuelle :
_ Diminuer les impacts visuels !
La visite de l’installation existante conduit à s’interroger sur la vacuité de son volume intérieur très important par rapport à la taille des équipements abrités. Seul le pont roulant l’explique et peut, à la rigueur, justifier une telle présence.
_Pour diminuer l’impact visuel de la future usine il convient donc :
1) De l’enterrer au maximum en l’implantant dans la partie haute de la parcelle, à partir du niveau +103 ngf jusqu’à +107 ngf, avec pour base la cote +102 ngf comme assise du plancher général de manœuvre.
2) De supprimer la partie habituellement émergeante par l’emploi d’un portique mobile extérieur posé sur l’extrados de l’usine enterrée (+106 ngf) lui-même culminant à +110 ngf (enveloppe incluse) pour admettre une hauteur libre sous crochet de 6 mètres.
_ Le recours à la « psychologie des formes ».
La construction d’un jardin en gradin circulaire ou linéaire (gabionnage de meulière planté) entourant les parties hors sol naturel de l’usine principale et des réservoirs, suggère et concentre dans l’espace des obliques et des fuyantes.
Ces dernières adoucissent l’impact qu’aurait normalement un cylindre et crée une dynamique spatiale que l’on retrouve le plus souvent dans les paysages naturels.
Combiner la fonctionnalité d’une usine de pompage avec la préservation et la restauration des qualités naturelles du site afin de donner l’image d’une exploitation industrielle respectant l’environnement de façon exemplaire.
LES MOYENS
L’insertion dans le site :
Topographique :
Restaurer la pente naturelle ! Cette approche topographique de la parcelle nous permet de retrouver la ligne de crête. C’est autour de cette ligne que seront disposés les différents éléments de l’usine. En les enterrant partiellement sur cet axe, nous minimisons leur hauteur afin de mettre en valeur le paysage naturel de la forêt de Montmorency qui s’étage derrière dominant le site de la cote +108 ngf à +126 ngf.
Naturelle et paysagère :
_ emploi de matériaux naturels et plantés pour les élévations vues de l’usine et des réservoirs :
1) gabions de meulière plantés en partie supérieure,
2) treillage de bois formant bardage autour des réservoirs.
_ végétalisation de 95% de la parcelle par:
1) Réduction maximale de l’aire de circulation et de la surface des toitures des deux usines ( principale et secours) , le reste des constructions étant planté.
2) Plantation de prairies rustiques et d’arbres fruitiers rappelant le parcellaire des vergers de cette pente orientée sud-ouest des flancs de la forêt de Montmorency.
3) Couverture végétale des réservoirs à l’aide de Sédum pré cultivé.
4) Un « jardin humide » est disposé à l’emplacement de l’ancien réservoir n°1 dont on suppose que les restes de fondation retiendront plus longtemps les eaux de pluies.
Visuelle :
_ Diminuer les impacts visuels !
La visite de l’installation existante conduit à s’interroger sur la vacuité de son volume intérieur très important par rapport à la taille des équipements abrités. Seul le pont roulant l’explique et peut, à la rigueur, justifier une telle présence.
_Pour diminuer l’impact visuel de la future usine il convient donc :
1) De l’enterrer au maximum en l’implantant dans la partie haute de la parcelle, à partir du niveau +103 ngf jusqu’à +107 ngf, avec pour base la cote +102 ngf comme assise du plancher général de manœuvre.
2) De supprimer la partie habituellement émergeante par l’emploi d’un portique mobile extérieur posé sur l’extrados de l’usine enterrée (+106 ngf) lui-même culminant à +110 ngf (enveloppe incluse) pour admettre une hauteur libre sous crochet de 6 mètres.
_ Le recours à la « psychologie des formes ».
La construction d’un jardin en gradin circulaire ou linéaire (gabionnage de meulière planté) entourant les parties hors sol naturel de l’usine principale et des réservoirs, suggère et concentre dans l’espace des obliques et des fuyantes.
Ces dernières adoucissent l’impact qu’aurait normalement un cylindre et crée une dynamique spatiale que l’on retrouve le plus souvent dans les paysages naturels.
A propos de l'agence LAURENT FAY
Présentation
architecture bioclimatique. filière sèche: bois, acier, textile... En neuf comme en réhabilitation lourde.
Activité
Architectes