L’ouverture officielle de la Maison des étudiants de la francophonie était hier. Cette fois, les Baumschlager Eberle Architekten se retrouvent dans un environnement de premier plan. La cité universitaire Cité internationale universitaire de Paris (C.U.I.P.) compte des résidences de Le Corbusier, Willem Marinus Dudok et Claude Parent. La nouvelle Maison des étudiants de la francophonie marque la transition entre le bruyant boulevard Périphérique et la tranquille rue Hyazinthe Vincent. Cette situation urbaine reflète la géométrie du bâtiment légèrement courbé. Son côté étroit face au boulevard accentue la situation de porte d'entrée sur le boulevard, tandis que la structure allongée conduit dans les profondeurs de la rue Hyazinthe Vincent. De cette façon, la maison définit un site et une identité concrets, car elle dialogue avec son environnement grâce à sa forme en S implicite.

À l'intérieur de la maison, un cadre robuste a été créé - avec l'intimité à petite échelle de 300 appartements, des espaces communs généreux au rez-de-chaussée et des zones de rencontre avec vue à chaque étage.

L'architecture du bâtiment est fortement sculpturale. Des bandes horizontales se balancent vers l'avant, les embrasures de fenêtres sont orientées vers l'intérieur, tandis que le bois des fenêtres contraste avec le béton de l'enveloppe du bâtiment. Cela crée des façades qui introduisent du mouvement et des couches dans la composition, à la fois horizontalement et verticalement.

La composition a une structure modulaire. Les éléments porteurs du bâtiment comprennent toujours deux axes de fenêtres, emblèmes merveilleux de l'ensemble de la maison.