Ilôt Mixte (Issy-les-Moulineaux - 92)

Photographe: 
Takuji Shimmura

BADIA BERGER Architectes

A propos de l'agence
Activité: 
Architectes
Présentation: 
Comme des voyageurs nous aimons que les architectures nous parlent d’une société, d’une histoire, d’une culture, d’un ciel et de sa lumière, d’un sol, de la rigueur de l’hiver ou la chaleur de l’été.

Nous aimons celles qui donnent un sens à leur existence, celles qui se risquent à...
Département: 
Description du projet: 
Eco quartier des "Bords de Seine"

L’îlot mixte d’Issy-les-Moulineaux répond à la recherche actuelle de mixité fonctionnelle et programmatique
de la ville dense.
Il associe quatre programmes, deux maîtres d’ouvrage et des partenaires liés par des vefa dont la ville d’Issy-les-Moulineaux destinataire du groupe scolaire.
Le projet qui nous a été confié après un concours d’architecture en 2009 propose une grande forme urbaine
en interaction avec son environnement qui rassemble des programmes différents et les articule autour
de jardins intérieurs.
La matière unitaire de la façade extérieure se découpe et s’ouvre pour découvrir des failles qui mettent en communication le monde intérieur de l’îlot, domestique, végétal et coloré avec celui plus retenu des espaces publics.
  • L’îlot dialogue avec le paysage isséen
Dans le grand paysage urbain qui va des coteaux plantés d’Issy à la Seine, le nouveau quartier des bords de Seine
se déploie sur un ancien site industriel, délimité par deux lignes de force : la Seine et la voie du tramway T2.
Le bord de Seine est devenu, au contact de l’île Saint Germain, une promenade bucolique et la ligne du tramway incarne aujourd’hui une nouvelle urbanité et non un espace de rejet.

Habiter l’îlot, c’est habiter à la fois la ville et le grand
paysage que les failles transversales plantées mettent
en communication.
  • Une plaque urbaine organise la mixité des programmes au contact des espaces publics
Les rues sont clairement délimitées par un socle continu au contact des espaces publics.
Sur quatre niveaux, deux enterrés et deux émergents, une plaque urbaine organise la mixité des programmes rassemblés dans l’îlot et leurs relations avec les espaces publics : commerces sur le mail et dans l’angle tourné vers
le quai, école sur la voie douce et plantée du tram, percée de la cour prolongée par une perspective, locaux collectifs des logements en surplomb du mail.
Cette plaque animée, creusée, plantée, lie ensemble les différents programmes telle une topographie.
Le nivellement croissant depuis l’angle sud vers l’angle nord, résultat d’un épannelage héliotropique, s’étage
en jardins suspendus.
 
  • Au dessus du socle la gradation des hauteurs des bâtiments offre des variations et des transparences
Les volumes entretiennent une relation faite d’autonomie et d’enchaînement propice à la fabrication d’un paysage urbain à la fois dynamique, ouvert et structuré.

Côté mail les volumes affirment leur urbanité.
Côté intérieur, les balcons filent sur tous les niveaux, ouverts sur l’intérieur de l’îlot domestique, vert et luxuriant.

La quasi-totalité des logements bénéficient d’au moins deux orientations, une continuité entre large balcon séjour et cuisine rend traversant l’espace de vie.

Les façades traduisent contrastes et complémentarités entre espace public et intériorité.

L’îlot est ceinturé par une peau d’aluminium qui dessine son pourtour, réduite parfois au socle ou s’élevant sur huit niveaux, percée par des failles colorées.
Les plaques ou les tubes de teinte nickel, varient selon la lumière du gris au doré.
La strate basse sur double niveaux, lisse et largement ouverte, favorise la vue des halls, la présence de l’école
et des commerces, l’animation du local commun des habitants.
Les tubes de l’école sont comme une clôture géante.
Les murs perpendiculaires des failles, coupures franches dans la masse, sont végétalisés. Des plantes grimpantes et retombantes colonisent des structures métalliques
à partir de jardinières.
Les façades intérieures orientées sud est et sud ouest disparaissent derrière les horizontales des larges balcons continus, ponctués par les pots de terre et les treillages métalliques support de plantes.

 
Surface: 
5 000m2
Année de réalisation: 
Coût du projet: 
Entre 10M€ et 50M€
Département: 

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